Depuis plusieurs jours, les médias de l’archipel publient des éléments sur la stratégie que prépare Sharp pour assurer son redressement. Dimanche, l’agence Kyodo indiquait ainsi que l’entreprise s’apprêtait à fabriquer des appareils électroménagers pour le compte de Samsung qui les commercialiserait sous sa propre marque. Une initiative qui assurerait de plus gros volumes pour Sharp et une extension de gamme pour Samsung.
Jeudi, le journal Yomiuri avait affirmé que l’entreprise nippone était en passe de renforcer son partenariat avec ce géant sud-coréen qui est déjà devenu fin mars le premier actionnaire étranger de Sharp à hauteur de 3,04 % et le cinquième en pourcentage. L’argent déjà versé doit notamment être investi dans les équipements pour produire des écrans d’appareils nomades intégrant les nouvelles technologies les plus performantes.
Ce n’est pas tout : dimanche, le quotidien Asahi Shimbun indiquait que Sharp allait entrer dans les secteurs de l’électronique de santé et des robots. Et d’après le journal Nikkei de lundi, le groupe envisagerait une réduction de ses activités de TV et panneaux solaires en Europe, où il peine à trouver sa place, pour concentrer ses ressources vers les régions qui lui sont plus favorables. Enfin, vendredi dernier, l’Asahi assurait que la société préparait la suppression de 5 000 emplois, notamment via des cessions d’usines à l’étranger.
Sharp avait déjà réduit d’un nombre similaire les postes au sein du groupe l’an passé, par le biais de départs volontaires, de ventes partielles de filiales et autres procédés.