Surnommé le « juge Twitter », il avait posté des commentaires sur le réseau social critiquant la manière dont opérait son prédécesseur, lequel a, lui aussi, démissionné. Les affaires dites 3 et 4, impliquant cinq autres cadres khmers rouges en sus de ceux jugés : voilà l’obstacle sur lequel les deux magistrats auront buté.
Phnom Penh ne veut pas plus de deux procès. Une opposition ferme, justifiée par le souci de maintenir la paix dans le pays. La détermination affichée du juge Kasper-Ansermet d’instruire ces dossiers malgré l’absence de coopération de la partie cambodgienne n’aura pas suffi.
Les regards sont tournés vers l’ONU dont chacun attend une réaction forte. Sans quoi cela entacherait l’héritage du tribunal, vu alors comme aux ordres du gouvernement cambodgien.