De nombreuses minorités, qui forment un tiers des 60 millions de Birmans, n’ont pas pacifié leurs rapports avec le pouvoir depuis l’indépendance, en 1948. Une guerre civile pour plus d’autonomie oppose depuis certains d’entre eux à l’armée. Alors que la paix avec les minorités ethniques est l’une des principales demandes de la communauté internationale, le gouvernement, qui a succédé à la junte autodissoute il y a près de un an, a entamé des négociations avec les groupes rebelles fin 2011 et a signé des accords avec plusieurs d’entre eux. Mais des combats violents se poursuivent avec les rebelles kachins dans l’extrême nord du pays