Le gouvernement japonais décide de plafonner à 100 becquerels par kilogramme au lieu de 500, la teneur maximum au césium radioactif pour la viande, les poissons, les fruits et les légumes.
Juste après l’accident de Fukushima, le gouvernement avait multiplié par quatre les limites de radioactivité autorisée pour les aliments. Ces limites ne peuvent pas durer, car l’absorption prolongée d’aliments contenant des éléments radioactifs, peut avoir des effets cumulatifs dangereux pour la santé humaine.
Depuis la découverte de riz fortement contaminé en césium radioactif dans la préfecture de Fukushima, le ministre japonais de la Santé est forcé de prendre des dispositions sanitaires plus strictes, pour rassurer les consommateurs.
Ces nouvelles normes plus sévères, suscitent la colère des agriculteurs. Ils craignent de ne plus pouvoir vendre leurs produits. Le gouvernement envisage d’envoyer à des pays pauvres, à titre de l’aide au développement, certains produits en conserve, cultivés dans la région proche de la centrale de Fukushima, pour soutenir l’agriculture japonaise