Ce jeudi 19 janvier, le gouvernement est forcé d’admettre que les Japonais, depuis l’accident de Fukushima, sont très réticents à accepter le redémarrage des réacteurs. Tous les treize mois, ils sont arrêtés pour maintenance. Il y a donc de fortes chances pour que, d’ici mai prochain, les 54 réacteurs japonais soient à l’arrêt.
« Passer l’été sans énergie nucléaire sera extrêmement difficile », prévient le ministre de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie (Meti), Yukio Edano.
Par ailleurs, les Etats-Unis, l’Australie et l’Europe demandent au Japon de renoncer à importer du pétrole d’Iran. Pour le moment, le Japon refuse de se joindre aux sanctions occidentales car il redoute de devoir payer le pétrole dont il a besoin, pour compenser l’arrêt de sa production d’énergie nucléaire, plus chère que d’autres pays