Cette nomination est la suite logique du coup de balai de la semaine dernière. Le gendre du président avait été limogé, le président du conseil d’administration de l’entreprise licencié et le gouverneur de la région viré. Actuellement, le territoire est toujours sous le coup de la loi d’urgence et une enquête est en cours pour déterminer les responsabilités dans le bain de sang qui aura marqué ce vingtième anniversaire de l’indépendance, à la mi-décembre.
Avec ses réserves d’hydrocarbure, sa base spatiale internationale et les bonnes relations qu’il entretient avec tout le monde, jusqu’ici le Kazakhstan passait pour l’un des Etats les plus prospères de la région, un modèle de réussite en Asie centrale post-soviétique. Or, à un mois des élections législatives, les événements ont bouleversé la donne et ternit la réputation du pays, soulignant ses failles démocratiques, une presse sous contrôle et des responsables politiques peu soucieux du bien public.