Jusqu’au bout la condamnée a clamé son innocence, affirmant que les trois kilos de méthamphétamines -que les Sud-Africains appellent « tik-tik »- retrouvés lors de son interpellation en 2008 à l’aéroport de Canton, avaient été glissés à son insu dans ses bagages. Jusqu’au bout les autorités africaines ont espéré que la peine de mort serait commuée en prison à perpétuité, le président Jacob Zuma en personne interjetant appel pour épargner sa vie.
Si les dealers de drogue d’origines africaines sont présents sur les trottoirs de Canton, Shanghai et de Pékin, les transporteurs, les « mules » comme les appellent les trafiquants, arrivent pour la plupart de l’Asie du Sud. Depuis mars cette année, quatre Philippins ont ainsi été exécutés, le dernier le 8 décembre dernier avait lui aussi 35 ans.
Une Russe a également été condamnée à mort il y a un mois par la justice chinoise après avoir été arrêtée en possession de drogue provenant de Macao.