Dans le monde, les mines antipersonnel font près de 20000 victimes chaque année

A Phnom Penh, la Conférence internationale sur les mines antipersonnel lance un nouvel appel au bannissement de ces armes qui tuent, mutilent ou blessent chaque année entre 15 000 à 20 000 personnes dans le monde, touchant essentiellement des populations civiles. Les participants à la Conférence de Phnom Penh ont pourtant fait état d’avancées en ce qui concerne la destruction des stocks, le déminage et l’assistance aux victimes. Cette réunion est la onzième depuis la Convention d’interdiction des mines antipersonnel signée à Ottawa en 1997 et mise en œuvre deux ans plus tard.

 

A ce jour, 158 pays ont signé la Convention d’interdiction des mines antipersonnel -le 159e sera la Finlande, après l’aval du Parlement. Des puissances comme les Etats-Unis, la Russie et la Chine ne sont pas signataires de la Convention. Près de 153 pays assurent ne plus posséder de stock de mines. Et pourtant, l’utilisation des mines antipersonnel a atteint son plus haut dans le monde depuis sept ans en 2011, affirme l’ONG Campagne internationale pour l’interdiction des mines.

La conférence a eu lieu au Cambodge, pays qui a le plus souffert des mines antipersonnel dans son histoire récente, aux côtés du Mozambique, de l’Angola, de l’Afghanistan et de la Bosnie. Il y aurait plus de 20 000 Cambodgiens amputés suite à un accident de mines. La participation inattendue de la Birmanie à la conférence de Phnom Penh, même en tant que simple observateur, est considérée comme un signal positif.

(Visited 1 times, 1 visits today)

Szóljon hozzá ehhez a cikkhez