Mercredi soir, la Banque centrale a complètement renversé la vapeur en annonçant une baisse de 0,5 % des réserves obligatoires. Autrement dit, en libérant les prêts des banques chinoises, après plusieurs mois de restrictions sur les crédits, destinées à juguler l’inflation. Une manière de souffler sur les braises de la croissance qui a pris un sérieux coup de froid avec la baisse des commandes américaines et européennes. En octobre, les exportations chinoises vers l’Union européenne ont reculé de 2, 87 milliards de dollars, tandis que celles vers les Etats-Unis diminuaient de 1,51 milliards de dollars.
La crise des dettes dans la zone euro est plus grave que la crise de 2008, semblait indiquer Zhu Guangyao, le vice-ministre chinois des Finances. Les dirigeants à Pékin soulignant dans le même temps que ce ralentissement de la production était de toute façon inscrit dans le 12e plan quinquennal. Reste à savoir sur quel rythme.