Le Maroc un tremplin pour les affaires en Afrique

L’année qui s’achève  a déjà été évalué positive grâce aux résultats des objectifs précis atteints – avait déclaré Sándor Balogh, co-président du Conseil d’Affaires Marocain-hongrois (MHBC) dans une interview accordée à  AfroMarket. Le Centre Commercial et Culturel Hongrois (HTCC) ouvert à Rabat en Mars est entrain de jouer un rôle important dans le renforcement des relations avec les différents partenaires, car il est l’endroit bien désigné pour les réunions d’affaires, les négociations et les activités culturelles. Voyons maintenant ce que nous avions fait en 2013 dans le cadre des relations entre la Hongrie et l’Afrique.

Sándor Balogh:

2013 avait apporté une avancée dans l’élargissement des relations entre la Hongrie et l’Afrique. Après l’ouverture du bureau à Rabat en Mars, le réseau HTCC avait établi sa base commerciale et culturelle en Avril à Accra, au Ghana, et en mai à Kampala, en Ouganda. Notre plan est d’ouvrir un autre centre à Tunis, en Tunisie, en automne 2014. L’objectif est de fournir des informations aux petites et moyennes entreprises hongroises sur les possibilités locales dans les domaines de l’investissement, du développement et de la coopération. Afin d’assurer cela, les bureaux HTCC organisent, au niveau local, des forums d’affaires et des voyages vers les pays africains concernés. Aussi les entrepreneurs sont  informés sur les possibilités et conditions  de participation aux foires et expositions internationales locales. Tout cela bien sure est organisable par le centre assurant  l’hébergement et le service des interprètes si nécessaire. 

AfroMarket:

Selon les experts du marché africain, le continent est l’endroit où la tactique du “hit and run”  qui veut dire ‘frapper et courir’ en d’autre terme délit de fuite  ne fonctionnera pas. Sans une préparation minutieuse, jauger les circonstances et le réseau local, il n’y a pas de succès sur ce marché. Quel genre de résultats l’année 2013 a apporté aux travaux du MHBC et où est ce que vous en êtes dans le processus de consolidation?

Sándor Balogh:

Nous attirons toujours l’attention des operateurs économiques sur le fait qu’ils ont besoin, sur le marché africain, de beaucoup d’attention et de prudence, ainsi que d’endurance et de patience, puisque la distance et les relations sociales, politiques et économiques locaux ne favorisent pas les offres d’affaires rapides. Cependant, je dois souligner qu’en cas de succès dans une affaire, l’expérience acquise peut beaucoup contribuer  à conquérir des affaires plus prospères dans d’autres pays africains.

Dans la vie de MHBC, 2013 a été une année très active. Même à l’heure actuelle, nous participons à des négociations et aidons nos partenaires dans les domaines de l’industrie alimentaire, l’industrie pharmaceutique, de l’éducation, de l’industrie métallurgique, de l’informatique et des ressources énergétiques renouvelables..  

AfroMarket:

On entend  souvent dire que vous ne pouvez pas progresser ou réussir en Afrique sans relations politiques stables et un cadre institutionnel solide. Comment est ce que la politique “ouverture vers l’Est” du gouvernement hongrois pourrait  aider et contribuer à son succès économique dans ce continent?

Sándor Balogh:

La fondation du Conseil d’affaires avait précédé l’annonce de “l’ouverture vers l’Est” de la politique gouvernementale. C’était la crise de 2008 qui avait attiré notre attention sur le fait qu’ils existaient d’autres continents en dehors de l’Europe, tels que l’Afrique, qui se développait de façon remarquable au cours des dernières années et pourraient devenir un marché potentiel pour les entreprises hongroises.

Le réseau HTCC s’intègre parfaitement dans la politique de «l’ouverture vers l’Est » du gouvernement. Nous avions offert notre expérience et nos relations à plusieurs institutions gouvernementales et avions été en coopération avec les organismes du Ministère de l’économie nationale, de l’Agence hongroise de l’investissement et du commerce ainsi que la Chambre de Commerce et d’Industrie de Budapest. En collaboration avec les organisations mentionnées ci-dessus, nous organisons des forums d’affaires, des voyages d’affaires a l’étranger et des journées d’information pour les  petites et moyennes entreprises hongroises afin de conjuguer nos efforts pour les aider à émerger sur les marchés extérieurs.

AfroMarket:

Les relations politiques s’améliorent, et l’intérêt pour la culture et la vie africaine colorée a augmenté récemment en Hongrie. Comment cela peut-il bénéficier à l’économie hongroise ainsi qu’aux entrepreneurs hongrois?

Sándor Balogh:

Au niveau du gouvernement, “Se tourner vers l’Afrique” ne veut pas dire que les entreprises hongroises n’ont qu’à se contenter  seulement des opportunités économiques, mais aussi de la culture du pays donné, qui est aussi essentiel à la réussite dans les accords de coopération. Afin d’améliorer tout cela, nous diffusons largement des expositions sur le thème de l’Afrique en photo, des comptes rendus et critiques sur les  livres, des comptes rendues sur les activités de nos médecins revenant des missions humanitaires et plusieurs films projetés sur nos voyages africains à l’attention des entreprises et des médias.

  AfroMarket:

Selon notre expérience, il ya une demande croissante en informations objectives et factuelles dans les domaines de l’économie et du commerce. Aujourd’hui, le manque d’informations, de connaissances ou de d’expérience peut encore garder un grand nombre d’entrepreneurs et hommes d’affaires hongrois de prendre leur chance en Afrique. Comment pourrions-nous lutter contre les stéréotypes?

Sándor Balogh:

Selon moi l’information objective et détaillée peut empêcher  les stéréotypes négatifs de la part des hommes d’affaires hongrois. Nous avons le devoir de saisir toutes les opportunités à la radio, la télévision, sur Internet et d’autres forums pour leur donner les informations dont ils ont besoin. Il ya des exemples de réussite dans la région, les compagnies  qui ont obtenu des résultats satisfaisants pourraient donner une image plus précise de la région. Il est très important pour ces compagnies de participer à des journées d’information, car ils peuvent confirmer la décision finale sur l’ouverture vers les marchés étrangers pour les entreprises qui étaient soit indécis ou avaient reporté leurs prise de décisions en raison du manque de la connaissance du terrain et des réalités locales.

AfroMarket:

Peu de gens seulement savent que vous et vos collègues, en plus de l’établissement  des relations avec le Maroc, il ya des années déjà que vous êtes en train d’exhorté le développement de la coopération entre la Tunisie et la Hongrie. Le Conseil d’affaires tunisien-hongrois, entre autres, est là pour servir également cet objectif. Le Maroc, d’une façon presque unique, est le pays du Maghreb qui est resté politiquement stable avec une économie en croissance. La Tunisie d’autre part est en train de faire face aux problèmes issus des conséquences du printemps arabe, bien qu’il  paraisse, qu’il y a un gouvernement d’experts formé à la fin de l’année pour conduire le pays jusqu’aux prochaines élections. Que pouvons-nous, Hongrois offrir à ces deux États, individuellement ou bien en tant que membre de l’Union Européen disposant de possibilités pouvant nous permettre d’intervenir dans ces pays ?

Sándor Balogh:

Les caractéristiques principales des conseils d’affaires sont, contrairement à d’autres pays, d’avoir des organisations sœurs à la fois au Maroc et en Tunisie. Merci à cela, nous avions pu organiser  l’événement tel que la visite du ministre marocain des Affaires étrangères au siège de MHBC. La participation du THBC (Conseil d’affaires tunisien-hongrois) à la réouverture des vols charter est déjà un fait que nous avions exprimé dans chaque plate-forme gouvernementale lors de la visite en Tunisie que c’était  un élément essentiel et l’état des relations économiques entre la Tunisie et la Hongrie car les hommes d’affaires peuvent avoir un vol direct vers la Tunisie. Je voudrais également mentionner ici notre participation active à l’organisation des activités de  la délégation du ministre tunisien du Commerce et de l’Industrie.

J’ai donné ces détails pour souligner le fait que ce n’est pas seulement la Hongrie, qui se tourne vers le Maroc et la Tunisie, mais il ya aussi un grand intérêt pour ces pays de coopérer avec la Hongrie dont les produits et technologies  sont abordables et plus profitable que ceux des pays occidentaux.  

Au cours de mes voyages dans ces pays, les délégués représentants les institutions gouvernementales mettent toujours en évidence les similitudes par rapport au passé de la vie économique des deux pays. Quant à la Tunisie, il ya beaucoup de similitudes concernant à la fois la dimension du pays et le nombre des habitants. Nous avons des ressources énergétiques similaires si nous pensons en termes d’échelle et des mesures similaires.

Ce que nous, les hongrois peuvent donner est notre remarquable connaissance dans les domaines des différentes solutions techniques et technologiques – le transfert technologique. Nous pouvons également beaucoup aider la Tunisie dans le processus de la transition démocratique dont nous avons l’expérience.

AfroMarket:

La fin de l’année n’est pas seulement le moment pour faire les comptes, mais aussi pour déterminer les nouveaux plans et tâches. Si nous nous retrouvions de nouveaux  l’année prochaine à cette même époque, quels sont les résultats qui vous seront satisfaisants?

Sándor Balogh:

Jusqu’à présent Je ne suis pas du tout mécontent de nos résultats, étant donné que  les sept dernières années m’ont appris que les résultats et les succès ne sont pas faciles à réaliser en Afrique. J’espère sincèrement que les négociations ayant commencé dans différents domaines seront réalisés en 2014 et à cette époque de l’année prochaine je vous rencontrerais j’espère bien avec des résultats spécifiquement favorables.

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