L’actuel code pétrolier, qui régit à la fois le pétrole et les mines, date de 1962.
“Aujourd’hui après plus de 60 ans de production pétrolière au Gabon, moins de 20% des profits pétroliers restent au Gabon. Notre objectif est de faire en sorte que d’ici 5 ans, nous puissions atteindre 30% et d’ici 20 ans, atteindre 35 à 45%”, a-t-il poursuivi.
“Par la rédaction d’un nouveau Code Pétrolier, nous voulons renforcer la présence des nationaux au sein de l’industrie pétrolière”, a-t-il ajouté alors que la “gabonisation des postes” à haut comme petit niveau est une des principales revendications de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), auteur de plusieurs mouvements de grève ces dernières années.
Le ministre a précisé que l’Etat comptait financer “des formations, afin d’avoir très rapidement un certain nombre de Gabonais compétents qui puissent travailler, pour permettre que le produit de l’industrialisation reste sur le territoire national”.
“Nous ne sommes pas là pour engager une chasse aux sorcières et envisager de faire partir nos partenaires (…) traditionnels qui nous accompagnent dans ce secteur depuis des années, par exemple Total et Shell qui sont présents au Gabon depuis plus de 40 ans”, a précisé le ministre.
“Ce nouveau code pétrolier est attractif (…) ne ferme nullement la porte aux intérêts étrangers”, a assuré le M. Ngoubou.
Le ministre du Pétrole a aussi précisé que l’Etat allait à l’avenir “prendre des participations dans toutes les entreprises étrangères installées au Gabon et actives dans le monde pétrolier”.