Le constructeur automobile français PSA en difficultés a vendu en 2012 son siège de l’avenue de la Grande-Armée pour 245 millions d’euros à une institution financière québécoise et sa salle d’exposition du 42, avenue des Champs-Elysées pour 77 millions d’euros – on l’apprend aujourd’hui seulement – à l’ancien émir du Qatar qui a abdiqué en juin 2013 en faveur de son fils.
Avec cette acquisition, le portefeuille immobilier du Qatar, réalisé en France à travers son fonds souverain ou encore les investissements de la famille régnante et ses proches, dépasse les six milliards d’euros. Il a été constitué sur les dix dernières années grâce notamment à des avantages fiscaux consentis par la France.
L’accord conclu avec le Qatar exempte d’imposition les plus values immobilières. Destiné à favoriser les investissements en France des pays pétroliers il a atteint son but puisque Paris rivalise désormais avec Londres sur ce point. Des avantages sensiblement égaux sont consentis au Koweït et à l’Arabie saoudite. Quant au hall d’exposition Citroën, il reste à la même adresse, mais la marque aux chevrons n’y est donc plus que locataire