Nucléaire iranien: des signes de bonne volonté de Téhéran devant l’AIEA

A Vienne s’est ouverte, le lundi 16 septembre, la conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Une réunion majeure où se réunissent les représentants des 159 Etats membres de l’Agence. Le nouveau chef de l’énergie atomique iranien y a fait sa première intervention. Et dans un contexte international tendu, il a voulu se montrer conciliant.

Ali Akbar Salehi s’est dit « optimiste ». Le nouveau « Monsieur énergie atomique » de l’Iran est venu avec « de bonnes intentions » ; pour lui, un compromis « gagnant-gagnant » est tout à fait possible. Un ton plus conciliant que celui auquel on était habitué à l’AIEA et en phase avec les premiers signaux envoyés par Téhéran depuis les élections de juin 2013.

Pas question pour autant de céder d’un iota sur le programme nucléaire civil, un « droit inaliénable du peuple iranien ». Ali Akbar Salehi n’a en revanche pas souhaité s’exprimer sur un éventuel arrêt de l’enrichissement d’uranium. Le sujet devrait être abordé à la fin du mois lors des prochaines négociations bilatérales entre l’Iran et l’AIEA.

De leur côté, les Etats-Unis restent sceptiques. Le président américain, Barak Obama, l’a rappelé dimanche : le cas échéant, les Etats-Unis n’hésiteront pas à bombarder les installations nucléaires iraniennes

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