Ali Akbar Salehi s’est dit « optimiste ». Le nouveau « Monsieur énergie atomique » de l’Iran est venu avec « de bonnes intentions » ; pour lui, un compromis « gagnant-gagnant » est tout à fait possible. Un ton plus conciliant que celui auquel on était habitué à l’AIEA et en phase avec les premiers signaux envoyés par Téhéran depuis les élections de juin 2013.
Pas question pour autant de céder d’un iota sur le programme nucléaire civil, un « droit inaliénable du peuple iranien ». Ali Akbar Salehi n’a en revanche pas souhaité s’exprimer sur un éventuel arrêt de l’enrichissement d’uranium. Le sujet devrait être abordé à la fin du mois lors des prochaines négociations bilatérales entre l’Iran et l’AIEA.
De leur côté, les Etats-Unis restent sceptiques. Le président américain, Barak Obama, l’a rappelé dimanche : le cas échéant, les Etats-Unis n’hésiteront pas à bombarder les installations nucléaires iraniennes