C’est une route sortie tout droit d’un film de science-fiction. Dans la ville très industrielle de Gumi, au centre de la Corée du Sud, 24 kilomètres de « routes électriques » seront expérimentés pendant 4 mois.
Ces voies du futur permettent aux bus de se recharger en permanence, par induction magnétique, lorsqu’ils passent au-dessus des câbles enterrés. Ceux-ci sont installés à des intervalles réguliers, notamment aux feux rouges.
Cette technologie a été mise au point par le prestigieux KAIST, l’institut coréen des sciences et des technologies avancées. Elle permet d’éviter de construire de coûteuses stations de recharge pour véhicules électriques, des stations devenues inutiles. Elle offre aussi l’avantage de diviser par cinq la taille des batteries à bord des bus.
Si l’électrification des routes est relativement bon marché, reste encore à résoudre le problème du coût : un bus à induction magnétique coûte pour le moment la bagatelle de 470 000 euros pièce