Ce ralentissement de la croissance entre avril et juin 2013 au Japon donne des arguments aux conseillers du Premier ministre Shinzo Abe qui estiment prématuré d’augmenter la taxe sur la consommation de 5 % à 8 % à partir d’avril 2014 et à 10 % en octobre 2015.
Le Premier ministre Shinzo Abe doit décider le 9 septembre si la troisième économie du monde est assez forte pour subir l’impact sur sa croissance d’une hausse de la taxe sur la consommation. Entre avril et juin, la croissance japonaise a été tirée par la consommation des ménages. Elle représente 60 % du produit intérieur brut (PIB), les investissements publics et les exportations.
Le gouverneur de la Banque centrale du Japon, Haruhiko Kuroda, estime, de son côté, qu’il est possible tout à la fois d’enrayer la déflation, la baisse généralisée des prix et d’augmenter la taxe sur la consommation.
Le Fonds monétaire international (FMI) incite le Japon à réduire sa dette publique -elle représente deux fois et demie la taille de son économie-, par une hausse de la taxe sur la consommation, et plus encore, les réformes de structures qu’a promises le Premier ministre pour rendre l’économie plus compétitive