L’enquête, confiée au juge Serge Tournaire, vise de possibles commissions occultes versées par l’opérateur de télécommunication suédois TeliaSonera pour s’implanter en Ouzbékistan, en 2007.
En Suisse, la justice travaille depuis l’été 2012 sur une vaste opération de blanchiment, qui pourrait impliquer au moins quatre proches de Mme Karimova. Trois perquisitions ont été menées en France en juin à la demande du parquet suisse, à la suite de quoi la fille du président Karimov a quitté ses fonctions d’ambassadrice à l’ONU, le 9 juillet. Elle ne jouit donc plus de l’immunité diplomatique.
La justice suisse s’intéresse notamment à deux anciens cadres de Coca-Cola en Ouzbékistan – Alisher Ergashev et Bekhzod Akhmedov –, suspectés de blanchiment. Gayane Avakian, assistante de Gulnara Karimova, est également soupçonnée de contrôler une société-écran à Gibraltar, qui aurait pu recevoir des pots-de-vin du suédois TeliaSonera.
Enfin, selon Rue89, une troisième enquête a été ouverte en Suède.