La cité interdite plongée dans le smog pékinois. L’image a fait le tour du monde, l’hiver dernier. Et elle a apparemment découragé certains touristes. D’après le quotidien China Daily, c’est la première fois depuis 2008 que la capitale enregistre sur six mois une baisse du nombre d’arrivées.
La faute, certes, à la crise économique mondiale, commentent les responsables du tourisme à Pékin. Mais la pollution continue de l’air est aussi en cause, ajoutent-ils. On se rappelle qu’en janvier, le nord et l’est de la Chine avait été submergés par un épais brouillard chargé en particules fines, les fameuses PM2.5, dues principalement aux centrales à charbon et à la circulation automobile.
Ces mauvais résultats contrarient d’autant plus les autorités qu’elles s’attendaient à un boom des arrivées. Depuis le 1er janvier, les voyageurs en transit peuvent visiter Pékin pendant 72 heures sans visa. Mais cette mesure n’a pas eu l’effet attendu. Pour inverser la tendance, les autorités envisagent aujourd’hui de baisser les prix des billets d’avion.