Un 787 a décollé sans problème dimanche après-midi de Sapporo, sur l’île de Hokkaido (nord), à destination de l’aéroport de Tokyo-Haneda, avec six jours d’avance sur l’échéancier prévu, selon ANA.
Le dernier né de l’avionneur américain Boeing a été interdit de décoller après deux graves incidents de surchauffe de batterie lithium-ion en janvier, l’un sur un vol d’ANA au Japon et un autre dans un avion de l’autre grande compagnie aérienne nippone, JAL, stationné sur l’aéroport de Boston (est des Etats-Unis).
Moyennant des modifications apportées aux batteries de cet appareil, les autorités de régulation américaines, japonaises et européennes ont autorisé fin avril le 787, surnommé Dreamliner, à revoler.
ANA, qui possédait 17 Boeing 787 soit environ le tiers de la flotte mondiale déjà livrée par l’avionneur américain, et vient d’en toucher un 18e, a été particulièrement touchée par cette interdiction et était impatiente d’en relancer l’exploitation commerciale, sur des liaisons domestiques comme internationales.
La semaine dernière, la compagnie avait annoncé qu’un vol d’essai du 787 au Japon avait été entaché d’un incident : un tableau électrique a été bruni, probablement à cause d’une surchauffe provoquée par des vibrations en raison d’un boulon mal serré.
La compagnie a toutefois assuré que ce souci ponctuel ne remettait pas en cause la sécurité de cet appareil.
L’exploitation commerciale du Dreamliner a recommencé lundi 21 mai aux Etats-Unis, pour la première fois depuis les incidents de janvier, avec un vol assuré par la compagnie United Airlines entre Houston (sud) et Chicago (nord).