Le chef de la diplomatie aux Philippines a souligné que les casques bleus étaient sains et saufs. Les quatre hommes avaient été capturés le 7 mai alors qu’ils patrouillaient près d’un secteur où 21 observateurs philippins avaient été retenus pendant trois jours en mars dernier par le même groupe armé.
Ils ont été remis dimanche matin au commandant du bataillon philippin sur le plateau du Golan, par la brigade des martyrs de Marmouk qui les avaient enlevés.
Ce nouvel enlèvement a conduit les Philippines à remettre en question sa participation à la Force de l’observation du désengagement sur le Golan (FNUOD). Constituée d’un millier d’hommes, principalement des Philippins, cette force est chargée depuis 1974 de contrôler l’application du cessez-le-feu entre Israël et la Syrie.
Le ministre des Affaires étrangères des Philippines avait estimé vendredi dernier que ses citoyens y étaient exposés « au-delà des limites tolérables » et souligné qu’il ne tenait pas à exposer ses hommes plus longtemps.
Le retrait des plus de 300 casques bleus philippins du Golan constituerait un revers pour les Nations unies. La décision de ce retrait appartient au président philippin, qui ne s’est pas encore prononcé sur cette éventualité.