Grâce à l’activité du ministère du Pétrole et aux contrats d’exploration passés avec des compagnies pétrolières ces deux dernières années, Bagdad peut désormais compter sur 150 milliards de barils, a déclaré Assem Jihad, porte-parole du ministère du Pétrole.
Ce chiffre va encore augmenter à l’avenir, a-t-il poursuivi.
Jusqu’à présent, l’Irak pensait que son sol renfermait 143,1 milliards de barils et 3.200 milliards de mètres cubes de gaz naturel, parmi les plus importantes du monde.
Les hydrocarbures sont, de très loin, la première ressource du pays.
A l’heure actuelle, l’Irak produit 3,15 millions de barils par jour (mb/j) dont 2,5 mb/j destinés à l’exportation. Mais il compte doper sa production et ses exportations pour financer sa reconstruction et son économie, dévastée par la guerre et les sanctions imposées après la première guerre du Golfe.
Pour ce faire, le ministre du Pétrole Abdelkarim al-Louaïbi a annoncé le mois dernier des investissements à hauteur de 173 milliards de dollars dans les infrastructures ces cinq prochaines années.
Ces dépenses doivent permettre de porter la production de brut à 9 millions mbj et rapporter 600 milliards de dollars d’ici à 2018.