Nouvelle date pour une conférence internationale sur le nucléaire iranien

A Munich, en marge d’une conférence sur la sécurité, les grandes puissances ont proposé à l’Iran de se réunir le 25 février au Kazakhstan, pour tenter de relancer les négociations sur le controversé programme nucléaire iranien. Le ministre des Affaires étrangères iranien, présent à Munich, a confirmé cette information.

Initialement prévue pour décembre dernier, puis en janvier 2013, cette réunion se tiendra finalement à la fin du mois. Outre l’Iran, les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne participeront aux négociations.

C’est le groupe communément appelé 5 + 1 qui se réunira le 25 février prochain avec les autorités iraniennes au Kazakhstan. C’est-à-dire les cinq membres du Conseil de sécurité de l’ONU, auxquels est associée l’Allemagne.

Interrompu en juin 2012 à Moscou, cette nouvelle étape dans ces négociations ne devrait pas déboucher sur de grandes avancées, selon certains experts. Pour le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, également présent à Munich, les Iraniens sont de « bons joueurs d’échecs qui vont anticiper le jeu ». Son Premier ministre, Benyamin Netanyahu, estime quant à lui que la tâche est désormais plus complexe car l’Iran dispose aujourd’hui de centrifugeuses plus rapides et plus efficaces.

Les divergences profondes qui persistent dans ce dossier ne pourront certainement pas être aplanies lors de cette réunion.

Les grandes puissances réclament toujours aux autorités iraniennes de mettre fin au programme d’enrichissement d’uranium. De son côté, Téhéran continue de revendiquer son droit à enrichir de l’uranium à des fins pacifiques.

Rendez-vous donc est donc pris pour le 25 février. Nous saurons alors si l’une des deux parties est prête à faire des concessions pour que ce dossier si sensible évolue enfin.

Outre cette annonce d’une prochaine réunion, le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, a indiqué qu’il allait étudier l’offre de négociations bilatérales avec les Etats-Unis, proposée hier par le vice-président américain Joe Biden. Et ce, bien que ce dernier n’ait pas précisé si les Etats-Unis étaient prêts à des concessions concernant les sanctions internationales qui touchent l’Iran et qui, selon le Ali Akbar Salehi, affectent l’économie de son pays

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