Les experts militaires sud-coréens ont rendu leur rapport. Ils affirment que le tir était bien un test de missile intercontinental d’une portée théorique de 10 000 km. Son premier étage était constitué de quatre missiles attachés côte à côte, des missiles « Nodong » à la technologie rustique mais éprouvée. Seulement dix composants proviendraient de pays étrangers : il s’agit d’éléments électriques disponible dans le commerce et obtenus en Chine et dans quatre autres pays européens non spécifiés pour « des raisons diplomatiques ».
Séoul a annoncé que son rapport serait transmis à l’ONU. Le Conseil de sécurité doit justement voter cette semaine une résolution qui vise à condamner le régime de Pyongyang. Or, depuis décembre, la propagande de ce dernier exploite au maximum le succès du tir. Elle a même qualifié les Nord-Coréens de « conquérants de l’espace ». Le dirigeant Kim Jong-un en a fait un élément central de ses discours. Ce qui rend encore plus difficile tout effort diplomatique pour geler son programme balistique