Au mois de décembre, paradoxalement, les ventes de pétrole ont baissé. En cause : le mauvais temps et la dispute avec la région autonome du Kurdistan, au sujet des contrats pétroliers.
Cette baisse est conjoncturelle et n’a pas affecté l’ensemble des revenus annuels du géant pétrolier. Les ventes de pétrole ont en effet rapporté 94 milliards de dollars à l’Irak en 2012.
Les exportations de pétrole représentent désormais 90% des recettes budgétaires du pays et les deux tiers de son produit intérieur brut (PIB). Ces revenus servent essentiellement à financer la reconstruction du pays dévasté par la guerre.
La production de pétrole atteint désormais plus de 3 millions de barils par jour, ce qui fait de l’Irak le troisième exportateur mondial de pétrole, derrière l’Arabie Saoudite et la Russie.
Si l’on en croit les dernières prévisions de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), le pays pourrait doubler sa production d’ici 2020. Et c’est loin d’être terminé, car l’Irak a des réserves prouvées de 143 milliards de barils de pétrole, qui sont parmi les plus importantes au monde