Deux ans après le déclenchement des « printemps arabes » et le renversement de trois chefs d’Etat (en Tunisie, en Egypte et en Libye), l’Arabie Saoudite invite les membres de la Ligue arabe à se préoccuper des facteurs économiques à l’origine de ces bouleversements politiques.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères a souhaité que les décisions soient à la hauteur des aspirations des peuples. Notamment en cherchant à rassembler des ressources financières supplémentaires, pour soutenir les pays les plus pauvres.
En effet, le chômage s’établit à un niveau particulièrement élevé dans les pays arabes, où il atteint en moyenne 16% de la population active. Mais les investissements entre pays de la zone, en clair des riches pays pétroliers vers les pays les moins favorisés, ne dépassent pas 25 milliards de dollars par an. Soit cinq fois moins que le total des investissements arabes aux Etats-Unis.
Pour les participants à ce sommet, développement économique et amélioration du niveau de vie des populations seront donc le moyen de garantir la paix sociale et la stabilité politique