Seuls 18% des maires des communes japonaises qui abritent des réacteurs nucléaires sont opposés à leur redémarrage, selon le prestigieux quotidien Yomiuri.
Les centrales continuent d’exercer un effet « narcotique » sur les riverains. Elles sont construites dans des régions pauvres, où les emplois sont rares et les municipalités qui acceptent leur présence reçoivent des avantages financiers considérables.
Même à Fukushima, si un quart des ex-voisins de la centrale accidentée ne souhaitent pas y revivre, la majorité d’entre eux aimeraient retrouver les terres auxquelles ils sont attachés, selon une enquête de l’université de Fukushima.
Les maires de communes favorables au redémarrage des réacteurs ne se posent aucune question sur la possibilité qu’ils soient construits sur des failles sismiques actives.
Le nouveau Premier ministre Shinzo Abe est favorable à leur réactivation et à la construction de nouveaux réacteurs car, selon lui, le Japon ne peut pas se passer du nucléaire, en dépit des risques sismiques et de tsunamis.