Plus de 1 500 entreprises originaires d’une vingtaine de pays participent à la foire de Bagdad 2012 et leur nombre est déjà un premier succès pour le gouvernement irakien. L’intérêt des investisseurs pour ce pays semble donc renaître après une longue période de délabrement de son économie.
Les irakiens souhaitent attirer les investisseurs dans les secteurs jusqu’ici négligés comme les transports, le logement et l’agriculture. mais l’irak c’est avant tout un producteur d’hydrocarbures. Ce secteur représente à lui tout seul les deux tiers du PIB du pays, mais seulement 1% des emplois.
Selon l’Agence internationale de l’énergie, l’irak possède les ressources nécessaires à une augmentation rapide de sa production de pétrole et de gaz. L’objectif, c’est un doublement de la production pétrolière d’ici 2020, ce qui la ferait passer de trois millions de barils par jour, actuellement, à six millions de barils par jour.
Mais il y a une condition à cela : il faudra y consacrer des investissements énormes, évalués à 25 milliards de dollars par an, soit beaucoup plus que les 9 milliards de dollars investis en 2011