Cette exclusion avait été décidée fin septembre par le Bureau politique du PCC, dont M. Bo était membre, avant d’être privé de son immunité parlementaire en étant chassé des rangs de l’Assemblée nationale populaire (ANP).
L’ancien maître de la métropole de Chongqing (sud-ouest), détenu au secret, est au centre d’un scandale, mêlant crime et corruption, d’une ampleur inédite depuis des années.
Bo Xilai, 63 ans, à qui beaucoup prêtaient des ambitions au niveau national, doit comparaître devant la justice pour y répondre d’accusations multiples, notamment de corruption “massive”, à une date non précisée.
En août son épouse, Gu Kailai, a été condamnée à mort avec sursis – équivalent à la perpétuité – pour l’assassinat d’un Britannique, un meurtre qu’aurait cherché à couvrir Bo Xilai. Un mois plus tard, le chef de la police de Chongqing, Wang Lijun, ex-bras droit de Bo Xilai, s’est vu infliger une peine de 15 ans de réclusion pour défection, corruption et abus de pouvoir.
Les rebondissements entourant l’affaire ont fortement pesé sur l’organisation du congrès, qui s’ouvre jeudi avec un mois de retard et doit donner lieu à une transition prévue de longue date, marquée par un rajeunissement des plus hauts dirigeants.
L’actuel président chinois, M. Hu Jintao, 69 ans, doit céder le poste de secrétaire-général du PCC à M. Xi Jinping, 59 ans.
Toujours selon Chine nouvelle, le plénum a également entériné l’exclusion de l’ancien ministre des chemins de fer chinois, Liu Zhijun, accusé d’avoir reçu des pots-de-vin de 800 millions de yuans (127 millions de dollars) dans le cadre de gros contrats pour l’extension du réseau de lignes à grande vitesse en Chine