Les sanctions économiques et financières imposées par les Etats-Unis et les pays européens touchent de nombreux secteurs industriels. Ainsi la production automobile a baissé de plus de 40% depuis le début de l’année. L’Iran produisait plus d’un million et demi de voitures et l’industrie automobile et ses filiales emploient des centaines de milliers de personnes. Avec les sanctions occidentales, l’Iran a du mal à acheter les pièces détachées pour la production automobile. L’exemple le plus patent est la décision de la firme française Peugeot de ne plus envoyer de pièces détachées en Iran pour la production des 405 et 206, très populaires dans le pays.
Les sanctions occidentales touchent d’autres secteurs. L’Iran a du mal à vendre son pétrole sur les marchés internationaux après la décision des Occidentaux d’imposer un embargo contre Téhéran, et surtout à rapatrier les pétrodollars à cause des sanctions bancaires. Du coup, le rial iranien a perdu plus de 80% de sa valeur par rapport au dollar américain depuis le début de l’année. De nombreuses industries ont besoin d’acheter des produits de base, des machines et des équipements pour leur production, or les importations coûtent de plus en plus cher et sont de plus en plus difficiles. Le résultat est une hausse de plus de 100% de certains produits étrangers et même locaux.
Malgré ces sanctions et leurs effets, les dirigeants iraniens continuent à affirmer qu’ils ne cèderont pas sur le nucléaire.