Les violences contre les enfants sont largement répandues dans tous les pays de la région Asie-Pacifique, qu’ils s’agissent des violences physiques, des abus sexuels ou des violences émotionnelles. En Chine, les violences sont exercées par les parents, mais aussi par les enseignants. L’école est le lieu où ces mauvais traitements sont très majoritairement infligés. Au Vietnam, le concept de masculinité, enraciné dans la culture, favorise les châtiments corporels au sein de la famille.
Ces violences, qu’elles soient physiques ou émotionnelles, ont un impact à long terme sur les enfants, une fois ceux-ci devenus adultes. Les tendances dépressives et suicidaires sont beaucoup plus élevées chez les jeunes qui ont subi des violences sexuelles ou physiques pendant leur enfance.
Ainsi, dans les campagnes chinoises, la première cause de mortalité des jeunes filles est le suicide. L’étude constate également que les violences contre les enfants se produisent dans tous les milieux sociaux, et ne sont pas confinées aux familles les plus pauvres.
Ce rapport est une première étape pour faire prendre conscience aux sociétés et aux gouvernements asiatiques de l’ampleur du fléau, de manière à pouvoir ensuite mieux le combattre, comme cela s’est produit en Europe