Ils rentrent à la maison. Une première partie de l’équipe de négociateurs américains a d’ores et déjà quitté le Pakistan et les autres devraient partir dans les tous prochains jours.
Voilà six semaines que ces négociateurs étaient sur place, à Islamabad. Une longue période de discussions destinée à régler le différend qui oppose les deux pays.
Conséquence du raid américain dans lequel 24 soldats pakistanais avaient été tués par erreur, depuis le mois de novembre, le Pakistan interdit aux convois militaires de l’Otan de traverser son territoire pour aller ravitailler les troupes déployées en Afghanistan. Mais pour Washington, les torts sont partagés et les Etats-Unis ont donc refusé jusqu’à présent de présenter des excuses formelles pour ce bombardement.
La semaine dernière, les relations se sont envenimées. Le commandant en chef de l’armée pakistanaise a refusé de recevoir le numéro deux de la Défense américaine qui s’était rendu au Pakistan pour tenter de résoudre la crise.
Washington a décidé de rappeler ses négociateurs. Mais le Pentagone précise toute de même qu’il ne s’agit que d’une pause et que les négociations ne sont pas abandonnées avec le Pakistan