L’augmentation des salaires et des coûts de fonctionnement en Chine sont à l’origine d’un mouvement de délocalisation des entreprises chinoises. Ces dernières cherchent dans des pays à plus faible niveau de vie un moyen de préserver leur marge. C’est ainsi qu’elles se sont tournées vers l’Afrique et s’installent en Ethiopie.
En Ethiopie, le coût de la main d’oeuvre et la production locale de cuir ont permis l’implantation d’usines de chaussures qui seront vendues aux Etats-Unis et en Europe. Un groupe de haute technologie de Shanghaï va délocaliser certaines activités en Indonésie. Dans la zone franche de Port-Saïd en Egypte, un groupe chinois produit des vêtements à bas prix qui sont exportés sous l’étiquette « made in Egypt » au lieu de « made in China ».
Les délocalisations chinoises ont aussi pour but de rapprocher la production des consommateurs. Le groupe automobile Great Wall Motors s’installe en Bulgarie, afin de s’ouvrir un marché en Europe. Quant au groupe chinois d’énergie renouvelable Fire Energy, il n’a pas choisi Châteaudun au centre de la France pour ses bas salaires mais bien pour son implantation géographique favorable et la qualité de sa desserte ferroviaire