Mme Clinton, qui doit signer un nouvel accord de partenariat avec Dacca, est la première responsable américaine à se rendre dans le pays depuis 2003, date à laquelle le secrétaire d’Etat de l’époque, Colin Powell, avait effectué une visite.
Le Bangladesh était en proie ces dernières semaines à de vives tensions politiques, marquées par des grèves et des manifestations, après la disparition mi-avril d’une figure régionale de l’opposition, Ilias Ali. Ses partisans affirment qu’il a été enlevé par les forces de sécurité.
Mme Clinton devrait promouvoir la démocratie et la bonne gouvernance tout en cherchant à élargir les liens avec le Bangladesh, partenaire des Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme et plus grand contributeur mondial à la force de maintien de la paix des Nations Unies, a ajouté ce responsable.
“Le voyage de la secrétaire d’Etat est une occasion pour mener les relations bilatérales à un nouveau niveau avec cette nation à majorité musulmane, modérée, tolérante et démocratique qui offre une alternative viable à l’extrémisme violente”, a-t-il commenté, sous le couvert de l’anonymat.
Le Bangladesh est “une voix pour la stabilité régionale dans une région troublée”, a ajouté cette source.