En décembre dernier, Sahar Gul, une jeune adolescente afghane marié de force, avait été découverte par la police dans le sous-sol de la maison de sa belle-famille, dans la province de Baghlan dans le nord-est du pays.
Pendant près de six mois, la jeune fille avait vécu un véritable enfer. Brûlée, battue, sa belle-famille avait même été jusqu’à lui arracher les ongles. Ce jugement va faire avancer le droit des femmes en Afghanistan, estime Kimberley Motley, une avocate américaine installée à Kaboul et spécialisée dans la défense des droits des femmes.
Si les ONG de défense des femmes se félicitent de ces condamnations, certains regrettent que son mari et son beau-frère, toujours en fuite, n’aient pas pu être jugés. Selon un rapport de l’ONG Oxfam, plus de huit Afghanes sur dix affirment avoir subi des violences physiques, sexuelles ou psychologiques.