La Chine appelle « toutes les parties » à coopérer avec M.Annan « afin de créer les conditions d’un règlement politique de la question syrienne ». La déclaration du porte-parole de la diplomatie chinoise n’a pas attendu la rencontre avec le Premier ministre Wen Jiabao au Palais du peuple en fin d’après-midi ce mardi 27 mars. Il faut dire que ce soutien n’est pas une surprise.
Depuis plusieurs jours déjà, Pékin avait exprimé son appui aux efforts du médiateur. « Je ne veux pas faire ce travail tout seul, j’ai besoin de l’aide, du soutien et des conseils d’un pays comme le vôtre », a répété l’émissaire de l’ONU, Kofi Annan, lors de son entretien avec le chef du gouvernement chinois.
Le plan proposé par la Ligue arabe et l’Organisation des Nations unies est moins contraignant que les résolutions du Conseil de sécurité bloquées à deux reprises par la Chine et la Russie : cessez-le-feu immédiat pour toutes les parties, acheminement de l’aide humanitaire et libération des prisonniers détenus de manière arbitraire.
La Chine n’a en revanche pas encore confirmé sa participation ou non à la conférence des amis de la Syrie, prévue en avril à Istanbul.
Le 27 mars 2012, l’émissaire de l’ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan a annoncé avoir réussi à faire accepter son plan en six points par le gouvernement syrien