“Des chercheurs ont trouvé des preuves crédibles de torture dans neuf établissements du NDS et plusieurs [autres] appartenant à la police afghane”, pointe l’AIHRC. Parmi les tortures infligées figurent “des passages à tabac, des suspensions au plafond, des décharges électriques, des menaces ou des cas effectifs d’abus sexuels et d’autres genres d’abus physiques ou mentaux utilisés de manière habituelle pour obtenir des confessions ou d’autres informations”, indique le rapport.
. D’après le rapport, dans au moins trois cas, des militaires américains n’appartenant pas à la force internationale de l’OTAN (ISAF) aurait transféré des prisonniers afghans vers le centre du NDS de Kandahar, alors que l’ISAF n’y envoyait plus de détenus. Les trois hommes ont ensuite été torturés.
“Nous prenons ces allégations au sérieux. Nous nous renseignons à ce sujet”, a commenté un porte-parole de l’ambassade américaine de Kaboul.
De leurs côtés, les services secrets afghans réfutent les accusations de maltraitances.
Les Etats-Unis et l’Afghanistan ont, en effet, signé un accord au début de mars prévoyant le transfert d’ici six mois au gouvernement de Kaboul du contrôle de la prison américaine de Bagram, au nord de Kaboul, surnommée parfois “le Guantanamo afghan” pour le symbole qu’elle représente