Chine: les condamnés à mort exécutés, principale source des organes transplantés

En raison d’un manque criant de dons volontaires, les condamnés à mort exécutés sont encore la principale source des organes utilisés dans les transplantations en Chine. C’est ce qu’a avoué le vice-ministre chinois de la Santé, Huang Jiefu, le 7 mars, cité dans les colonnes du Quotidien des Lois. Pékin avait pourtant interdit le commerce des organes humains dès 2007 et lancé peu après une vaste campagne pour recueillir des dons. Ces derniers restent néanmoins insuffisants: 1,5 millions de patients attendent un don d’organe, selon Chine Nouvelle.

 

Ces propos officiels viennent confirmer ce que les associations des droits de l’homme mais aussi une partie du corps médical dénoncent depuis très longtemps : un marché noir des organes vient palier le manque de dons en Chine, et ces organes sont la plupart du temps ceux des condamnés à morts. Le constat de Huang Jiefu est terrible : « Aujourd’hui, dit le vice-ministre chinois de la Santé, avec l’énorme écart entre la demande et les dons, le marché noir est presque impossible à éliminer ».

Environ 10 000 transplantations sont ainsi réalisées chaque année dans le pays pour 1,5 million de patients en attente de dons selon l’agence Chine Nouvelle.

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