La Chine a même déjà transmis une protestation solennelle à son voisin japonais ! Ce qui a déplu, c’est l’expression « actes de guerre conventionnels » employée par le maire de Nagoya. En un mot, une négation de la nature du massacre. Il s’exprimait devant une délégation venue spécialement de Nankin.
Furieuse, la délégation parle aujourd’hui d’un « déni de faits historiques ». Par conséquent, la ville de Nankin met fin à ses relations avec Nagoya. Les deux localités étaient jumelées depuis 1978.
Le gouvernement central chinois s’en est aussi mêlé. Il dit « comprendre et soutenir » cette décision, par la voix de son ministre des Affaires étrangères. Les médias chinois relaient également la colère de l’opinion publique du pays.
La négation du « massacre de Nankin » est un sujet de controverses récurrent depuis plusieurs années entre les deux pays. Dans les milieux universitaires japonais, le nombre de morts et le contexte du massacre suscitent de vifs débats.