Pour le directeur de la division Europe et Asie centrale de l’ONG, “cet événement est assombri par des relogements illégaux, des expropriations et des démolitions pour des centaines d’habitants relogés d’une manière forcée”. En cause principalement, la construction d’une salle de concert ultramoderne sur la place du Drapeau-National, en plein centre de la capitale azerbaïdjanaise. Actuellement, les derniers habitants d’un immeuble donnant sur cette place achèvent de se faire reloger, selon HRW.
Des centaines de personnes ont déjà dû abandonner leur logement situé autour de cette place, sous la pression des autorités municipales, en échange de compensations qu’elles jugent inadéquates. Les autorités rejettent ces accusations, arguant que les travaux de construction ne sont pas liés directement à l’Eurovision, mais font partie d’un projet d’amélioration de l’environnement urbain.
La capitale de cette ex-république soviétique du Caucase a connu au cours des dernières années un boom de l’immobilier financé à l’aide des ressources pétrolières et gazières dont regorge le pays.