Le porte-parole du ministère pakistanais de la Défense a déclaré mardi 14 février qu’il s’agissait uniquement de nourriture et de médicaments.
Ces livraisons se font bien par avion, comme le déclarait la semaine dernière l’ambassadeur américain. C’est-à-dire que le blocus est toujours en vigueur et que les deux voies terrestres pakistanaises -celle du Baloutchistan et celle des zones tribales- demeurent fermées aux convois de l’OTAN, tant que les autorités pakistanaises n’auront pas levé l’interdiction.
Concrètement, ce sont des milliers de camions pakistanais -et autant de chauffeurs- qui se retrouvent sans chargement, en attente dans le port de Karachi, depuis le mois de novembre, date de la bavure qui a coûté la vie aux 24 soldats Pakistanais victimes de l’aviation américaine.
Depuis cette date, les 130 000 soldats de la coalition internationale sont ravitaillés soit directement par voies aériennes, soit par les routes du nord qui traversent la Russie et l’Asie centrale, ou qui parcourent le Caucase, au départ de la Georgie.