“Les instructions données par les autorités pour le processus d’examen concernant la sûreté des installations sont généralement conformes aux normes de l’AIEA”, a expliqué l’organisation de l’ONU. Cependant, les membres de la mission conduite par James Lyons, directeur de la sûreté des sites nucléaires au sein de l’organisation, ont exhorté les responsables japonais à dialoguer avec les populations riveraines des centrales, leur conseillant vivement de les inviter à des réunions publiques.
La mission de l’AIEA a effectué une tournée d’inspection de quelques réacteurs nucléaires et a examiné le contenu des tests effectués par des simulations informatiques pour contrôler leur capacité à résister à des séismes et à des tsunamis. Ces “stress tests”, calqués sur le modèle de ceux effectués en Europe, sont censés apporter la preuve que les réacteurs nucléaires japonais, tous situés en bord de mer, sont parés face aux risques sismiques existant sur l’ensemble du territoire, grâce à diverses mesures nouvellement prises depuis la catastrophe de Fukushima.