Les responsables du système pénitentiaire l’ont affirmé dès le début du mouvement de contestation, ils ne cèderaient pas aux revendications des détenus et ils ne les forceraient pas non plus à se nourrir. Mais les prisonniers pensent qu’ils ont obtenu ce qu’ils voulaient, à savoir, que leurs gardiens cessent de les maltraiter.
Mais dans un premier temps, ils doivent s’occuper des blessures qu’ils se sont infligés eux-mêmes. Plus d’un millier de détenus s’étaient cousu les lèvres avec du fil et des agrafes.
Les actes d’auto-mutilation sont assez courants dans les prisons de ce pays d’Asie centrale. Selon les organisations des droits de l’homme, les conditions de détention sont très difficiles, voire inhumaines. A la violence du personnel pénitentiaire s’ajoute une pénurie de médicaments et de nourriture, sans parler d’un manque d’hygiène.
Pour les autorités kirghizes, c’est une « opération mains propres » lancée il y a deux semaines, qui a déclenché la révolte. Le gouvernement a décidé de combattre le crime organisé dans les prisons du pays.
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