Autrement, dit prendre le temps d’un développement plus durable tourné vers des secteurs à haute valeur ajoutée, quitter progressivement « l’acier et du ciment » et une croissance tirée par l’urbanisation du pays tout en créant une véritable demande intérieure qui permettrait de sortir de la dépendance aux exportations.
C’est le message rassurant des économistes chinois ce matin. L’un des responsables du Bureau national des statistiques le rappelait toute à l’heure : « La Chine reste l’une des régions parmi les plus dynamique dans le monde ». Yao Jingyuan qui confesse dans le même temps que maintenir une croissance à plus de 9% par les temps qui court, s’avère difficile et que probablement « la croissance devrait continuer sa décélération au premier trimestre de cette année jusqu’à 8% ».
D’autres estiment au contraire que l’année du dragon qui commence lundi prochain sera assortie de quelques secousses. L’agence JP Morgan s’attend ainsi à ce que la croissance chinoise ralentisse à 7,6% en rythme annuel au premier trimestre en 2012, selon une note d’analyse citée par l’Agence France Presse. Or en dessous de 8 %, les autorités chinoises parlent de risque d’agitation sociale