La dame de Rangoon a souligné que le processus d’ouverture en Birmanie n’en était qu’à ses débuts, et que des blocages, voire des retours en arrière, n’étaient pas à exclure. Pour cette raison, elle souhaite qu’une éventuelle levée des sanctions économiques occidentales ne se fasse que progressivement.
La dirigeante de l’opposition a expliqué, au micro d’Arnaud Dubus, envoyé spécial de RFI à Rangoon, pourquoi elle a décidé de se porter candidate aux élections partielles qui auront lieu en Avril.
« Beaucoup de Birmans m’ont aussi dit qu’il serait trop limité pour moi de devenir un membre du Parlement. Mais je pense que c’est une attitude très dangereuse de considérer qu’un politicien, quel qu’il soit, est trop élevé pour être impliqué dans les rouages de base de la démocratie parlementaire. Je pense qu’il faut toujours commencer par un certain sentiment d’humilité si l’on veut s’engager de façon juste dans la politique démocratique ».