Et si les portes de l’eldorado chinois venaient à se refermer pour les constructeurs du monde entier ? Pékin va retirer son soutien à l’investissement étranger dans le secteur automobile. En effet, à partir du 30 janvier il y aura de nouveaux obstacles, encore inconnus.
La mesure a de quoi inquiéter General Motors et Volkwagen qui vendent chacun en Chine deux millions de voitures par an. Ou encore le français PSA Peugeot Citroën qui, lui, a signé le mois dernier une nouvelle co-entreprise franco-chinoise et y a investi plus de 400 millions d’euros.
Après une hausse des ventes de voitures de plus de 32% en 2010, le premier marché mondial perd de sa vigueur. En novembre, les ventes ont chuté de 2,4% sur un an. Face à ce ralentissement, Pékin cherche à protéger les constructeurs chinois qui ont du mal à s’affirmer dans leur propre pays.
Hasard du calendrier ou possible sanction, il y a dix jours, General Motors avait préféré sacrifier Saab en refusant un transfert de brevets, plutôt que de voir le suédois racheté par des constructeurs chinois