La Chine, partenaire privilégiée de la Corée du Nord, est particulièrement bien informée de la situation de son turbulent petit voisin. La nature agressive du régime nord-coréen, qui ne veut pas renoncer à son programme nucléaire, et la légitimité incertaine du nouveau leader Kim Jong-Un provoquent une certaine inquiétude dans la région. L’aspect bilatéral sino-japonais a été relégué au second plan, pour privilégier les grandes questions de stratégie internationale, liées notamment au désarmement nucléaire de Pyongyang et à la reprise des négociations multilatérales à six (Corée du Nord, Corée du Sud, Chine, Japon, Russie, Etats-Unis).
La seconde étape du Premier ministre japonais est consacrée à l’Inde (27 et 28 décembre), où il veut approfondir les relations économiques -jusqu’ici symboliques- entamées voici une douzaine d’années avec New Delhi, et surtout la relation stratégique de son pays avec l’autre grande puissance régionale.
En février, le Japon et l’Inde ont signé un accord global de partenariat économique, qui prévoit de supprimer les taxes sur 94% des biens échangés entre eux sur dix ans.
Les négociations en vue d’une coopération nucléaire civile ont commencé en juin 2010. En octobre 2011, quand le Premier ministre indien était en visite au Japon, les deux parties ont décidé d’accélérer le processus, malgré le désastre de Fukushima.