Ces avions espions du français Dassault Aviation remplaceront les appareils de renseignement vieillissants du pays, notamment des RC-800 de la firme américaine Raytheon.
La décision de Séoul intervient une semaine après l’échec de ses services de renseignement à apprendre la mort du dirigeant nord-coréen Kim Jong-il, intervenue samedi 17 décembre mais dont la nouvelle a été tenue secrète par Pyongyang pendant deux jours. L’espionnage sud-coréen n’a connu cette information cruciale qu’au moment où une présentatrice de télévision nord-coréenne en a fait l’annonce officielle le lundi 19.
En règle générale, la Corée du Sud favorise plutôt des commandes de matériel militaire en provenance des Etats-Unis, son principal allié qui stationne 28 500 soldats sur son territoire. Séoul avait annoncé précédemment l’achat d’ici à la fin 2012 de quatre avions de surveillance à haute altitude Boeing 737 Airborne Early Warning and Control (AEW&C). Cet appareil est capable de suivre des cibles aériennes et maritimes et de transmettre les informations nécessaires à des chasseurs ou des navires de guerre susceptibles de les affronter.