Les Afghans veulent rester maîtres du processus de discussion avec leur opposition armée et ils ont des préférences. Le premier choix se porte sur le sol national. L’Afghanistan est, selon la commission consultative, le meilleur endroit possible pour parler de paix et de l’avenir du pays mais il faut que les conditions soient réunies, et en tout premier lieu il faut que cessent les combats et les violences contre le peuple afghan.
Si les conditions n’étaient pas réunies, la direction afghane propose deux pistes à l’extérieur pour l’ouverture d’un bureau de liaison. L’Arabie Saoudite et la Turquie. Kaboul exige d’autre part que cette représentation n’ait pas d’autres fonctions que d’ouvrir des pourparlers de paix.
Cette déclaration montre que le chantier d’une négociation avec les talibans est toujours en cours, qu’il n’a pas été définitivement torpillé par l’assassinat du négociateur Burhanuddin Rabbani, en septembre et qu’il y a beaucoup de monde sur l’affaire.