Le réacteur Mihama 2, qui avait été remis en exploitation commerciale le 19 novembre 2010, souffre d’un souci de valve liée au système de refroidissement. Il était prévu qu’il soit stoppé pour maintenance régulière le 18 décembre, les réacteurs japonais devant subir des contrôles durant soixante-quinze à cent vingt jours tous les treize mois environ.
Dans l’ensemble du Japon, sur un parc de 54 unités, après l’arrêt de Mihama 2, seulement huit unités seront encore en service.
A la suite du tremblement de terre et du tsunami qui, le 11 mars, ont engendré l’accident à la centrale nucléaire Fukushima Daiichi (nord-est), une quinzaine de réacteurs ont été subitement arrêtés dans les centrales du nord-est, puis deux autres tranches présentant des risques à Hamaoka (centre). Le redémarrage de tous les autres réacteurs arrêtés pour maintenance ou à cause des secousses sismiques est conditionné par de nouveaux tests de résistance (notamment vis-à-vis des catastrophes naturelles) et à l’approbation des autorités locales, ce qui retarde l’échéancier habituel.
La réduction de capacité de production électrique nucléaire force les entreprises et particuliers à minimiser leur consommation, et les compagnies à remettre en exploitation des centrales thermiques.
L’ex-premier ministre de centre gauche, Naoto Kan, s’était prononcé pour une réduction progressive de la part de l’énergie nucléaire au Japon, un avis partagé par une large majorité de la population selon les sondages. Son successeur, Yoshihiko Noda, plaide pour un redémarrage des unités dont la sécurité aura été confirmée