Le Kazakhstan connaît, depuis ces derniers mois une recrudescence de la violence.
Selon les autorités judiciaires, ces islamistes sont responsables d’une attaque à Almaty, le 8 novembre dernier, qui a causé la mort de deux policiers. D’autres « actes violents » étaient en préparation.
Le Kazakhstan, république de quinze millions d’habitants située dans le nord de l’Asie centrale, a enregistré plusieurs attaques ou tentatives d’attaques ces derniers mois, principalement à l’encontre de ses forces de sécurité. Fin octobre, deux explosions ont été revendiquées par un groupe islamiste, Jund al-Khilafah, suivies quelques jours plus tard, par une attaque qui a coûté la vie à sept personnes, dont cinq policiers, à Taraz, dans le sud du pays. Le Kazakhstan avait été épargné jusqu’à cette année 2011 par la menace islamiste, à la différence de l’Ouzbékistan et du Tadjikistan, ses voisins.
La pouvoir a répondu à cette menace par le vote d’une loi renforçant le contrôle des factions religieuses. Le président Noursoultan Nazarbaïev, qui tient le pays d’une main de fer, avait promis « d’écraser le terrorisme ». C’était il y a quinze jours