Au Cambodge, les mines antipersonnel font encore des victimes

Ce lundi 28 novembre, à Phnom Penh, les représentants des pays signataires de la convention pour l’interdiction des mines antipersonnel se réunissent pour évaluer les progrès réalisés contre ce fléau. En 2010, ces bombes à sous-munition ont occasionné plus de 4000 accidents et causé la mort d’un millier de personnes. Le Cambodge, qui accueille cette conférence, continue de lutter, trente ans après la chute du régime Khmer rouge.

 

Depuis le début de l’année, au Cambodge, 32 personnes ont perdu la vie en sautant sur une mine, et de nombreux autres ont perdu un membre. Que les mines aient été plantées par les Khmers rouges ou les forces gouvernementales, elles frappent sans discrimination.

Parfois, les victimes sont des enfants, ou des jeunes qui n’ont pas connu la guerre. Pays miné, pays pauvre, le Cambodge peine à se débarrasser de ce fléau. Depuis 1992, 700 hectares ont été déminés. Il faudrait 500 millions de dollars pour déminer la même surface, d’ici 2019. Outre l’aspect financier du déminage, reste à obtenir l’adhésion au traité de pays aussi importants que les Etats-Unis, l’Inde, la Chine et la Russie

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